Gênes de voisinage

Dans le domaine des gênes de voisinage, nous ne saurions que trop vous conseiller de privilégier en priorité le dialogue avant de recourir aux services d’un professionnel du droit ou de l’acoustique !

Dans la plupart des cas, ces gênes ne sont que la conséquences de comportements faciles à corriger : baisser ou couper son caisson de basses quand on écoute de la musique en appartement (les basses se propagent très facilement dans toutes les parois), retirer ses talons chez soi lorsqu’on habite dans les étages (les bruits d’impact peuvent être entendus de très loin et à forte intensité via les sols et parois)… Et surtout, rappelez-vous qu’une simple émergence* de 3 décibels peut constituer une gêne considérable, y compris au regard de la loi !

C’est par ailleurs d’abord dans cette optique que nous vous proposerons nos services. Nos mesures et études auront en premier lieu valeur d’argument dans le dialogue et d’outil de médiation. Elles peuvent également permettre de corriger les faiblesses acoustiques de vos locaux.

Attention : ces mesures nécessitent la plupart du temps que nous intervenions de part-et-d’autre des parois incriminées… Donc dans le cas d’un problème de mitoyenneté, il nous sera nécessaire de pouvoir poser des appareils chez vous, mais aussi chez votre voisin ! Une concertation est donc nécessaire avant toute chose.

Notre intervention en cas de gêne de voisinage n’a de sens que dans les situations où le dialogue reste ouvert !

Nous vous recommandons la lecture des différents articles sur ce sujet mis à disposition par le Centre d’Information et de Documentation sur le Bruit (CIDB) :
http://www.bruit.fr/tout-sur-les-bruits/bruits-de-voisinage/

 

*émergence : différence entre le bruit résiduel (niveau du bruit « normal » dans un espace, sans intervention extérieure spécifique) et le bruit ambiant (bruit dans le même espace en prenant en compte les interventions extérieures considérées).